Ce qu'il y a de bien avec le 911, c'est que ce n'est pas vraiment le genre d'événement atroces, mais anecdotiques, du style : votre voisine a été violée et mutilée affreusement par un détraqué mais la police ne parvient pas à retrouver le coupable. Le 911 est un événement systémique et c'est la raison pour laquelle on ne peut pas en parler, encore moins remettre la version officielle en cause. Remarque-t-on à quel point les visages se baissent, les yeux fusent, les voix se glacent quand le sujet du 911 est abordé?
C'est que le 911 n'est pas seulement un drame dont la version officielle mériterait la contestation et le débat. Le 911 est irréfutable, non parce qu'il ne se laisse pas réfuter, mais parce que sa réfutation entraînerait la réfutation du système qui le porte et le sous-tend. De ce fait, le 911 est systémique et je rechigne même à lui donner une dimension seulement historique. Le 911 manifeste le retour du religieux qui était soi-disant disparu. Il était refoulé, oui! Il avait muté. Tous les beaux esprits qui annoncent avec perte et fracas depuis la fin du siècle dernier la sortie du religieux en seront pour leurs frais et leur superficialité : c'est le retour du religieux qui est plutôt le corolaire du 911, et c'est tant mieux.
C'est le signe que les fossoyeurs du religieux en seront pour leurs frais et c'est la bonne nouvelle tapie dans le 911. Le système s'écroule parce qu'il n'est pas viable, et il n'est pas viable parce qu'il a expulsé le religieux comme une donnée superficielle et anecdotique, subsidiaire et superflue. C'est le donné qui a frappé le terrible jour du 911 et les peuples du monde ont pu mesurer ce qu'il en coûtait pour la civilisation dominante d'avoir aboli le religieux et d'avoir prétendu le dépasser. Le retour du religieux, ce serait un beau titre de chanson ou de film.
En attendant, il est capital de comprendre que le 911 a entériné un profond bouleversement. Auparavant le monde se subdivisait en positions dans lesquelles le religieux arborait une place importante quantitativement, mais discréditée qualitativement. Ce n'est pas que le religieux avait disparu, c'est que la domination occidentale l'avait relégué à une place seconde et secondaire, comme si son importance était dépassée et comme si l'occidentalisme avait su proposer une alternative supérieure à la solution religieuse. En fait de solution alternative et supérieure, l'homme a vu : l'immanentisme (car c'est de lui dont il s'agit) est surtout un problème travesti en solution.
Le 911 a montré :
1) que l'immanentisme n'était pas une solution.
2) que le vrai religieux, le religion non immanent, soit non mutant, n'était pas enterré.
Le religieux est de retour. Pour ceux qui en douteraient, qu'ils attendent un peu. De nouvelles formes vont surgir, qui vont remplacer les monothéismes et qui assureront la continuité. L'immanentisme était un religieux mutant en ce qu'il était un religieux dégénéré. L'immanentisme était mutant parce qu'il exprimait la crise.
Le 911 annonce la sortie de la crise, la sortie de l'immanentisme. Le 911 annonce la sortie de l'occidentalisme. Tout simplement. Avant le 911, le vrai clivage était entre les positions à l'intérieur du système (positions systémiques) et les positions nihilistes (positions à l'extérieur du système, soit dans le néant). Le système recouvrait tout le réel de son enveloppe totalisante et étouffante. Que l'on se rassure : le 911 a marqué l'explosion de cette scission destructrice entre le fini/réel et le néant. Désormais, la ligne de fracture s'est déplacée et a recouvré des allures de religiosité digne et noble.
Il suffira d'attendre un peu pour s'en aviser. D'un côté, ceux qui sont pour la version officielle du 911, les partisans de l'occidentalisme, qui sont les partisans de l'ancienne opposition; de l'autre, ceux qui ont compris qu'être contre la version officielle, ce n'était pas être du côté du néant. C'est être contre le système occidentaliste, élitiste, mondialiste et immanentiste. Aujourd'hui, le voile du réalisme totalisateur et totalitaire s'est déchiré. C'est le futur qui est apparu en même temps que les tours fumantes de l'impérialisme occidentaliste s'effondraient sur leurs fondements titanesques d'argile.
C'est que le 911 n'est pas seulement un drame dont la version officielle mériterait la contestation et le débat. Le 911 est irréfutable, non parce qu'il ne se laisse pas réfuter, mais parce que sa réfutation entraînerait la réfutation du système qui le porte et le sous-tend. De ce fait, le 911 est systémique et je rechigne même à lui donner une dimension seulement historique. Le 911 manifeste le retour du religieux qui était soi-disant disparu. Il était refoulé, oui! Il avait muté. Tous les beaux esprits qui annoncent avec perte et fracas depuis la fin du siècle dernier la sortie du religieux en seront pour leurs frais et leur superficialité : c'est le retour du religieux qui est plutôt le corolaire du 911, et c'est tant mieux.
C'est le signe que les fossoyeurs du religieux en seront pour leurs frais et c'est la bonne nouvelle tapie dans le 911. Le système s'écroule parce qu'il n'est pas viable, et il n'est pas viable parce qu'il a expulsé le religieux comme une donnée superficielle et anecdotique, subsidiaire et superflue. C'est le donné qui a frappé le terrible jour du 911 et les peuples du monde ont pu mesurer ce qu'il en coûtait pour la civilisation dominante d'avoir aboli le religieux et d'avoir prétendu le dépasser. Le retour du religieux, ce serait un beau titre de chanson ou de film.
En attendant, il est capital de comprendre que le 911 a entériné un profond bouleversement. Auparavant le monde se subdivisait en positions dans lesquelles le religieux arborait une place importante quantitativement, mais discréditée qualitativement. Ce n'est pas que le religieux avait disparu, c'est que la domination occidentale l'avait relégué à une place seconde et secondaire, comme si son importance était dépassée et comme si l'occidentalisme avait su proposer une alternative supérieure à la solution religieuse. En fait de solution alternative et supérieure, l'homme a vu : l'immanentisme (car c'est de lui dont il s'agit) est surtout un problème travesti en solution.
Le 911 a montré :
1) que l'immanentisme n'était pas une solution.
2) que le vrai religieux, le religion non immanent, soit non mutant, n'était pas enterré.
Le religieux est de retour. Pour ceux qui en douteraient, qu'ils attendent un peu. De nouvelles formes vont surgir, qui vont remplacer les monothéismes et qui assureront la continuité. L'immanentisme était un religieux mutant en ce qu'il était un religieux dégénéré. L'immanentisme était mutant parce qu'il exprimait la crise.
Le 911 annonce la sortie de la crise, la sortie de l'immanentisme. Le 911 annonce la sortie de l'occidentalisme. Tout simplement. Avant le 911, le vrai clivage était entre les positions à l'intérieur du système (positions systémiques) et les positions nihilistes (positions à l'extérieur du système, soit dans le néant). Le système recouvrait tout le réel de son enveloppe totalisante et étouffante. Que l'on se rassure : le 911 a marqué l'explosion de cette scission destructrice entre le fini/réel et le néant. Désormais, la ligne de fracture s'est déplacée et a recouvré des allures de religiosité digne et noble.
Il suffira d'attendre un peu pour s'en aviser. D'un côté, ceux qui sont pour la version officielle du 911, les partisans de l'occidentalisme, qui sont les partisans de l'ancienne opposition; de l'autre, ceux qui ont compris qu'être contre la version officielle, ce n'était pas être du côté du néant. C'est être contre le système occidentaliste, élitiste, mondialiste et immanentiste. Aujourd'hui, le voile du réalisme totalisateur et totalitaire s'est déchiré. C'est le futur qui est apparu en même temps que les tours fumantes de l'impérialisme occidentaliste s'effondraient sur leurs fondements titanesques d'argile.
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