mardi 1 juillet 2008

Les amis d'Israël

Au lieu de croire que les financiers adorent l'argent ou le pouvoir économique pour eux-mêmes, que l'on considère que les dirigeants des factions financières qui dominent le monde ne sont après tout que comme tous les hommes de pouvoir, singulièrement quand ce pouvoir se déroule en période de crise : ils se réfugient dans la religion la plus extrême, la plus simpliste et la plus dévoyée.
C'est la religion de l'immanentisme qui gouverne le monde et qui est la mentalité des dirigeants du monde. Cette religion immanentiste a été façonné par la mutation des fondamentalismes et autres hérésies du christianisme protestant, qui n'a rien trouvé de mieux que de s'associer avec le judaïsme pour former un concept bâtard et branlant : le judéo-christianisme.
Rappelons qu'historiquement autant que théologiquement ce terme est dénué de sens, sauf à considérer peut-être les premiers chrétiens issus du judaïsme - et encore. Le judéo-christianisme mis à la mode par les insanes idéologues néo-conservateurs est la réunion des deux premiers monothéismes contre le troisième.
C'est à partir des fondamentalismes juifs et chrétiens ainsi rassemblés arbitrairement que s'est élaboré l'immanentisme. Précisions comme de juste que c'est la réunion des fondamentalismes rejetés, le fondamentalisme de la diaspora juive plus le fondamentalisme protestant, qui a accouché de la religion de la crise et que cette caractéristique n'est pas surprenante : au fond, il était logique que la religion de la crise intervenant après l'effondrement du transcendantalisme soit issue des formes les plus rejetées et controversées du monothéisme en tant que forme dominante du transcendantalisme.
Il est très important de saisir que l'immanentisme n'est jamais que l'expression de la mutation d'une certaine partie du fondamentalisme juif, auquel il faut adjoindre le fondamentalisme protestant. L'immanentisme est si complexe qu'il est parfaitement conséquent que certains courants du fondamentalisme seulement soient concernés par la mutation directe et que cette mutation débouche aussi bien sur l'idéologie de la sortie de la religion telle qu'elle se manifeste dans la laïcité occidentaliste que sur les multiples courants du fondamentalisme.
Dès lors, il est primordial de comprendre qu'Israël n'est que le jouet paradigmatique dont se servent les immanentistes pour promouvoir leur politique décadente et délirante de l'immanentisme et que les institutions israéliennes, loin de gouverner le monde, sont en fait les plus exploitées par leurs marionnettistes issus de la haute finance et de la banque. Notamment les populations occidentalisées, décérébrées et laïcisées d'Israël servent de bouclier humain à une politique absolument dégradante et apocalyptique servant les intérêts des factions contraires aux intérêts du peuple israélien.
J'ai déjà constaté que les institutions américaines avaient été subverties et détruites par la spéculation et la politique immanentistes et que le 911 marquait le signe éclatant de cet effondrement prochain. Mais non seulement il en va de même avec Israël, mais de surcroît, il se pourrait que l'effondrement d'Israël, indexé à sa politique de plus en plus radicale et manifestement suicidaire, soit lui total et définitif. Un cran au-dessus dans le sacrifice que l'effondrement américain dans la tentative désespéré pour sauver le système de sa chute prévisible et programmé.
Les dirigeants ont-ils conscience de cette réalité holocaustique, pour reprendre un néologisme issu de la conception juive du sacrifice? Ce n'est pas certain, bien qu'on puisse suspecter qu'ils consentent à sacrifier leurs places-fortes américaines et israéliennes pour monter leur projet de Nouvel Ordre Mondial et de Gouvernement Mondial. Mais c'est également la conséquence d'une certaine mentalité et d'une certaine politique, qui conduisent au fur et à mesure à la radicalisation de la politique de destruction et tout simplement à la folie furieuse - à moins que ce ne soit : à la furie folle.

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