samedi 13 septembre 2008

Attaque « sous fausse bannière » peu connue destinée à faire un bénéfice énorme par la spéculation boursière

Encore un article instructif sur les false flag operations, les États-Unis et Israël... Qui a intérêt à divulguer de la sorte des informations aussi capitales? La seule perspicacité, au demeurant indéniable, de certains analystes (je pense pour partie à l'historien Tarpley)? Ou également certains pans du système, voire de l'oligarchie, qui comencent à estimer qu'après tant de crises et de folies suicidaires, les exactions des fondamentalistes sionistes et des atlantistes illuminés comencent à bien faire?

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Attaque « sous fausse bannière » peu connue destinée à faire un bénéfice énorme par la spéculation boursière
WMR, Wayne Madsen, 12 septembre 2008

​​​Avant les attentats du 11/9, une opération de délit d'initié a mis des « options de vente » sur les actions d'United et American Airlines. Ces opérations spéculatives furent faites au Chicago Board of Options Exchange, entre le 6 et le 7 septembre 2001 sur United et le 10 septembre sur American.


​​​Une option de vente consiste à parier que la valeur des actions chutera, donnant la possibilité de les racheter à un cours inférieur, puis de les revendre à un tarif plus élevé, produisant ainsi un rapide profit inattendu. Le nombre d'options de vente sur les actions des deux compagnies aériennes aurait été six fois plus élevé que la normale. Autres anomalie, l'activité des « options de vente » a été enregistrée dans trois firmes de réassurance européennes, Germany Re, Swiss Re, AXA of France, en plus de Morgan Stanley Dean Witter habitant au World Trade Center.


​​​Il y avait déjà eu une tentative d'utiliser un attentat terroriste sous « fausse bannière » pour manipuler les marchés internationaux afin de faire des profits rapides. Selon le Washington Post, deux individus, Jay Aubrey Elliott et Rolf Dunbier, ont été arrêtés autrefois à New York pour avoir projeté de faire sauter le pont sur le fleuve Kafue en Zambie, le seul pont pourvoyant aux besoins de la province zambienne de Copperbelt. À la même époque, Violet Elliott, sa femme, Efraim Ronen, Benjamin Edoui, Yitzhak Markovitch, et Raphaël Tseriano, furent arrêtés à Tel-Aviv par la police israélienne après que le Shin Bet, le service de sécurité d'Israël, et le FBI aient découvert le projet de faire sauter le pont en Zambie afin de faire grimper le cours mondial du cuivre. Jay Elliott avait visité plus tôt Tel-Aviv pour engager des experts en explosifs afin de faire sauter le pont zambien. Les autorités du maintien de l'ordre en Zambie et aux États-Unis avaient été tuyautées au sujet du projet.


​​​Jay Elliott et Dunbier ont été accusés d'avoir enfreint la loi fédérale Neutrality Act, qui interdit aux citoyens étasuniens et étrangers aux États-Unis de faire la guerre contre des pays en paix avec les États-Unis. Cette loi n'a servi que rarement au gouvernement fédéral. Dans le passé, des citoyens étasuniens et des ressortissants de là-bas ont été accusé de comploter des actes de guerre contre Haïti et le Laos. Aucune mesure n'a été prise contre les conspirateurs de droite qui se servaient du sol étasunien pour planifier et effectuer les actions militaires contre Cuba et le Nicaragua.


​​​Bien que la machination des ressortissants israéliens et étasuniens contre le pont de chemin de fer en Zambie semblent avoir fait les gros titres récemment, cette histoire avait été publiée dans le Washington Post du 9 novembre 1966.


​​​Le Mossad n'a jamais été impliqué officiellement dans l'attaque contre la Zambie, mais cette agence israélienne de renseignement a procédé à un certain nombre d'attentats « sous fausse bannière » avant et après 1966.


​​​En 1954, Pinhas Lavon, le Ministre israélien de la Guerre, organisa secrètement une attaque terroriste contre la bibliothèque du service d'information des États-Unis au Caire, en Égypte, montée de manière à ce que les Étasuniens en rende responsable le gouvernement égyptien de Gamal Abdel Nasser.


​​​En novembre 1968, le roi Hussein de Jordanie découvrait qu'Israël était derrière le groupe du commando Kateb Al Nasr qui avait attaqué l'ambassade étasunienne à Amman, tuant 29 civils et agents de la sécurité. Israël espérait que les États-Unis porteraient la responsabilité de l'attentat sur la Jordanie.


​​​Ilich Ramirez Sanchez, connu également sous le nom de « Carlos la Hyène, » a soutenu que c'était le Mossad qui avait tué les deux agents de police français et l'informateur libanais en 1975. Les deux policiers, Raymond Dous et Jean Donatini, et l'informateur libanais, Michel Moukharbal, enquêtaient sur une attaque terroriste contre El Al Airlines à l'aéroport d'Orly. « Carlos » a déclaré que le Mossad tentait de monter un coup pour le faire accuser des meurtres.


​​​En 1986, le Ministre libyen de l'Information, Mohamed Sharafeddin, a déclaré que des agents du Mossad avaient effectué des attentats terroristes dans l'ouest de l'Europe contre des objectifs étasuniens, afin que la Libye en soit accusée. Il a précisé qu'Israël espérait que la sixième flotte les États-Unis frappe la Libye en représailles.


​​​Des agents du renseignement israéliens, certains se faisant passer pour des « déménageurs de meubles, » ont été vus se réjouissant des attentats du 11/9 dans le New Jersey et à New York. Quelques-uns étaient déguisés en Arabes. Attirant l'attention sur le fait que le Shin Bet ne coopère plus avec les services de l'ordre occidentaux, comme il l'a fait dans le complot de 1966 en Zambie, Bell a déclaré que des agents du Shin Bet, munis de passeports canadiens, ont effectué des opérations sous fausse bannière à Gaza en 2002 et en Jordanie en 1997. Le résultat de l''opération en Jordanie a été le retrait de l'ambassadeur du Canada à Tel-Aviv. L'affaire de 1997, avec des agents du Mossad se faisant passer pour des Canadiens, était d'empoisonner le dirigeant du Hamas Khaled Meshal à Amman. Quand le Roi Hussein a menacé de riposter contre cet incident, Israël a été forcé de fournir l'antidote pour sauver la vie de Meshal.


​​​En 1991, le Mossad a dissimulé ses empreintes en armant et formant le groupe de guérilleros libyens au Tchad qui a tenté de renverser Muammar Kadhafi. Le Mossad s'était arrangé pour que l'Arabie Saoudite finance l'opération. Ce n'était ni la première ni la dernière fois que le Mossad et les Saoudiens coopéraient dans une action risquée sous fausse bannière comme en témoignent les événements du 11/9.


​​​En 1997, un agent supérieur du Mossad chargé de surveiller la Syrie, Yehuda Gil, a été trouvé envoyant de faux rapports faisant du matraquage publicitaire sur la « menace » syrienne. Ceux-ci étaient approuvés par le Premier Ministre Binyamin Netanyahou pour Washington et le lobby d'Israël opérant dans la capitale étasunienne. Il a aussi été découvert que Gil gardait l'argent affecté par le Mossad à un agent syrien à Damas longtemps après que l'agent syrien ait été trouvé la mort.


​​​Un document classé confidentiel de la CIA sur le Mossad, saisi par les militants iraniens qui avaient pris le contrôle de l'ambassade étasunienne à Téhéran en 1979, et plus tard publié dans son intégralité, présentait les activités du Mossad à travers le monde, notamment les stratégies « sous fausse bannière » et les tactiques de chantage des responsables étasuniens. Isser Harel, l'ancien chef du Mossad, a dénoncé le rapport de la CIA, le comparant à l'œuvre antisémite du 19èmee siècle, « Les Protocoles des Sages de Sion. »



Original : onlinejournal.com/artman/publish/article_3739.shtml


Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info"

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