mardi 16 septembre 2008

Silence, on tourne!

Face à la véritable déferlante de personnalités diverses qui remettent en question le 911, le système n'a pas trente-six solutions. Principalement par la voix du soi-disant quatrième pouvoir, le contre-pouvoir des médias, en fait la voix du pouvoir en place pour l'insigne part des médias officiels et adoubés (par qui?), et contrôlés (par qui?), la réfutation de la contestation se fait par l'affirmation de la version officielle, qui serait une évidence et qui ne pourrait être remise en question que par des sots et des fous.
On notera au passage l'incroyable suffisance des élitistes qui méprisent ostensiblement le peuple, alors qu'il sont censés être lus ou élus par les citoyens qu'ils ravalent dans la masse et qu'ils prennent de haut depuis leur nasse. On comprend pourquoi les élites autoproclamées sont de plus en plus nulles et pourquoi plus personne ne les lit ou ne les élit.
Surtout, les techniques rhétoriques utilisées sont significatives de cette mentalité immanentiste qui a de plus en plus tendance, dans un postkantisme exacerbé, à nier le reél pour ne plus distinguer que la représentation.
1) Soit on réfute vigoureusement et avec agacement l'évidence : la VO du 911 est fausse.
C'est ce qui s'est produit récemment avec la sortie de Bigard, qui s'est rapidement excusé pour sa contestation insolente et déplacée, a demandé pardon en geste de contrition. Depuis, les experts, spécialistes et autres analystes adoubés ont tancé le bouffon à côté de la plaque, avec une arrogance et un dédain qui en disent long sur leur éloignement du reél et leur certitude dans le fond fort incertaine d'appartenir à une sphère si supérieure qu'elle transcenderait le caractère simplement humain du peuple et de l'homme ordinaire.
2) Soit on n'en parle pas - tout simplement.
C'est ce qui s'est produit avec la sortie officielle du sénateur Fujita au Sénat japonais, en pleine séance.

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