lundi 6 octobre 2008

Conjuris

Le 911 précise de plus en plus son véritable but : il était évident que le 911 émanait des cercles qui voulaient conjurer l'apocalypse qu'ils sentaient poindre sur leurs têtes moribondes. Ils usèrent d'un sacrifice-stratagème pour conjurer le sort. Leurs intentions étaient-elles d'éviter les évènements actuels, qui s'apparentent à un effondrement systémique généralisé? Le 911 exprima-t-il l'acte inconsidéré et désespéré pour empêcher l'effondrement systémique? De ce point de vue, le 911 est-il déjà un échec, au sens où les complots finissent toujours par échouer, du moins dans leurs desseins originels?
Je crois qu'il faut associer la crise du pétrole à la crise monétaire et comprendre que ces deux crises sont liées parce qu'elles sont systémiques. Autrement dit, l'équilibre monétaire mondial reposait sur la gestion du pétrole. C'est ce que dévoile la crise actuelle, en particulier la crise du dollar, monnaie de singe gérée par des macaques virulents et purulents, ces banquiers néfastes et funestes, dont il faudrait faire l'exemple, non en les pendant haut et court, mais en les jugeant avec éloquence et équité.
Le dollar fut indexé sur le cours du pétrole et retiré de l'indexation à l'or. Depuis 1971 je crois, LaRouche, économiste alternatif, soit analyste lucide et non vendu au système financier et monétaire, a prévu la chute d'une monnaie qui valait par la spéculation et non par une quelconque valeur réelle. Le passage de l'étalon-or au fluctuant par excellence signifie cette conversion qui est une mutation d'importance dans l'histoire de l'immanentisme. C'est à partir de ce moment fatidique que l'immanentisme a basculé dans son versant de pourrissement.
Cependant, il serait fallacieux d'estimer que les financiers n'avaient pas prévu ce moment. Ceux qui estiment à l'heure actuelle que les financiers sont piégés se trompent lourdement : ils ne pouvaient que prévoir cet instant, puisqu'ils sont les acteurs de la spéculation. Du moins faut-il viser les grands banquiers et les financiers internationaux, pas les suiveurs et les mimes. Ceux qui se donnent de l'importance et plastronnent ont moins d'importance dans la pyramide de la spéculation monétaire que ceux que l'on ne voit jamais et qui aspirent à spéculer en toute discrétion.
C'est ainsi que l'histoire du 911 survient pour prévenir l'effondrement du système. Non pour empêcher ce qui se passe actuellement et qui était largement prévu par ces cercles et par le visionnaire LaRouche, mais pour détenir une justification plausible. Justification à la fin du pétrole, donc aux guerres du Caucase et du Moyen-Orient, avec un remodelage de ces deux régions.
Surtout, justification monétaire, puisque la spéculation du dollar et des monnaies était indexée sur les échanges pétroliers au sens large du terme, le pétrole directement et tous les produits dérivés, ce qui fait un sacrée masse de spéculation potentielle. Le secret du fonctionnement de la finance et des échanges monétaires se dévoile ainsi avec la crise : c'est que la spéculation était établie sur le volume d'échange du pétrole et que la fin prévisible du pétrole et des énergies fossiles signifie mieux que tout discours que tout ce qui est fini finit par s'épuiser, laissant le système désemparé et vacant.
L'échec des financiers ne coïncide pas avec la crise, mais avec leur plan de crise. Ils escomptent tirer avantage de la crise en détruisant l'humanité pour accroître leur pouvoir et leur profit. En gros, ils estiment qu'en baratinant comme ils en ont l'habitude, ils pourront faire croire que la crise est le prétexte irréfutable pour détruire les nations et pour instaurer le règne des factions oligarchiques et leur domination prédatrice de pirates sanguinaires et cruels sur les masses moutonnières et aveuglées.
C'est cette phase terminale du plan qui va échouer. Les pirates monétaires et bancaires vont rater leur coup, parce qu'ils ne vont pas tirer profit de leur planification de la crise. Le 911 leur avait servi à justifier les guerres de remodelage territorial. Ils triomphaient en se pourléchant les babines. Et les imbéciles du peuple qui s'indignaient du bourbier irakien et du fiasco afghan! Que ne comprenaient-ils pas enfin que le chaos était voulu et qu'il servait les intérêts des factions pendant la crise!
En fait, la crise va permettre de renverser la suprématie intolérable de financiers et de sortir de la crise immanentiste. L'immanentisme ne peut mener l'humanité qu'à la destruction et à l'anéantissement. L'immanentisme constitue dans l'histoire de l'homme une crise transitoire qui sera vécue comme une période particulièrement sombre, où l'homme spéculait à vide dans le fini épuisable et où c'étaient les pires prédateurs qui dominaient l'échelle des valeurs.
Heureusement, les complots taxés de complotistes par les analystes complices et systémiques n'ont jamais réussi. Les immanentistes se croient plus malins que leurs ancêtres en coups tordus et en machiavélisme, mais c'est sans compter sur l'impuissance ontologique de la technique. Les immanentismes croyaient vraiment et fermement que le progrès radical et techniciste leur permettrait de mener à bien leurs complots, mais la technique instaure un progrès fini et superficiel; sur l'essentiel il ne peut rien et c'est en quoi l'échec des complots de l'oligarchie immanentiste et financière est un évènement aussi réjouissant qu'inéluctable. Pas besoin d'attendre : c'est comme si c'était fait!

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