dimanche 12 octobre 2008

Obligation pégdagogique

A l'heure où les pédagogues frelatés, les dialecticiens éhontés imposent leur désapprentissage forcené sous le vernis de théories délirantes et inquisitrices, il est bien plus instructif d'écouter la présentation de la crise financière actuelle par l'homme politique - et non politicien - Jacques Cheminade, un homme bardé des plus renommés diplômes, qui ne l'ont pas empêché de sortir des sentiers battus menant à l'abîme inéluctable, que les envolées amphigouriques des médias menteurs et incompétents. Je ne donnerai qu'un exemple : sur les ondes du temple de l'intellectualisme officiel, France Culture, radio aussi vénérable que moraliste et guindée, on nous serine à longueur d'émissions et d'intervenants, et de façon majoritaire, que la crise actuelle, annoncée par d'aucuns depuis trente ans avec force analyses et précisions, est inexplicable et inexpliquée; que les raisons en sont obscures; que tout finalement tient et ramène à la confiance et à des motifs psychologiques et autostimulants. De qui se moque-t-on? Espère-t-on par cette vague de désinformation duper le citoyen français? Il a bien compris, le citoyen, la folie des cercles bancaires désaxés, mais il a trop peur et il préfère encore la politique de l'autruche à la lucidité douloureuse de qui a cru dans les promesses du diable avec l'emportement d'un Faust. Encore, mais pas toujours : de grands bouleversements se précisent, antithétiques à l'idéologie criminelle et monstrueuse que soutient des appellations incontrôlables comme le Nouvel Ordre Mondial ou la guerre contre le terrorisme. Je sais qu'à l'avenir des hommes comme Cheminade seront réécoutés, relus, et qu'un LaRouche trouvera enfin l'auditoire qu'il méritait et qu'il n'a jamais connu de son vivant. Pour avoir dit la vérité. La preuve en images.

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