jeudi 26 mars 2009

Le Kasse : tête

Tiens, suivons les pérégrinations de monsieur Kissinger, paisible retraité en (petite) vadrouille, président de la firme de renseignements privés Kissinger Associates (c'est cela, la conception de la diplomatie selon l'oligarchie atlantiste?) et ancien secrétaire d'État. Notre bon Henry, qui sera plus tard un exemple historique oublié de la perversité atlantiste et de la subordination américaine aux valeurs financières du post-Empire britannique, se révèle décidément un sacré bourlingueur, toujours de la partie malgré son âge respectable et ses ennuis de santé.
Décidément, le temps ne fait rien à l'affaire : quand on est bon, on est bon. Pour ceux qui ne comprennent (décidément) pas : il y a la diplomatie officielle, dont Hillary est l'actuelle représentante américaine. Et puis, il y a les autres canaux de la diplomatie, de moins en moins officiels et de plus en plus officieux. Kissinger appartient à ces canaux et utilisent ces canaux depuis qu'il a quitté les affaires officielles, autour de 1977.
On notera que Kissinger a rendu visite en Russie à Poutine, Medvedev ou Primakov à la tête d'une délégation d'Américains influents, dont le Vice-Président Biden, encore un politicien impliqué dans le 911. D'ailleurs, Medvedev est réputé l'homme de paille d'un système dont Poutine serait l'homme fort.
Il est certain que la conception oligarchique de la politique que conçoit explicitement Kissinger doit coller avec le néo-nationalisme d'un Poutine. Les oligarques mondialistes essayeraient-ils de s'arranger entre eux? Mais le véritable enjeu de ces visites à répétition de Kissinger chez l'ancien ennemi russo-communiste s'explique sans doute par le projet d'édification du NOM. Sans doute est-ce aussi la raison des visites et entretiens que Kissinger a consacrés aux Chinois post-maoïstes.
Kissinger est l'un des porte-paroles des cartels financiers sis entre Wall Street et la City : il cherche à renouer les relations diplomatiques entre la Russie et l'Occident atlantiste pour mener à bien l'unité du Nouvel Ordre Mondial, la domination des élites oligarchiques dans le NOM. A côté de cette question, on comprend que les officiels soient relégués aux secondes loges. Pantin, quand tu nous tiens... Tchao! N'est-ce pas - Hillary?

http://fr.rian.ru/world/20090320/120656912.html

"Entretien Poutine-Kissinger sur les dossiers internationaux.

Le premier ministre russe Vladimir Poutine et l'ex-secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger ont soulevé une série de problèmes internationaux au cours d'une rencontre jeudi à Moscou.
"MM.Poutine et Kissinger ont discuté, dans le cadre de la poursuite du dialogue confidentiel qui s'est établi il y a déjà longtemps, de toute une série de problèmes internationaux d'actualité", a appris RIA Novosti auprès du service de presse du gouvernement russe.
M.Kissinger a visité à l'invitation de Vladimir Poutine une exposition du peintre russe Sergueï Andriaki.
Henry Kissinger est arrivé à Moscou à la tête d'une délégation d'hommes politiques américains influents. L'ex-secrétaire d'Etat américain est également coprésident du "groupe des Sages" dont le chef de la Chambre de commerce et d'industrie Evgueni Primakov est coprésident pour la Russie.
Henry Kissinger chef du Département d'Etat entre 1973-1977 est considéré un des meilleurs experts des relations internationales, c'est l'un des auteurs de la politique de détente dans les rapports USA-Russie et USA-Chine dans les années 1970.
En 1973, Henry Kissinger a reçu le Prix Nobel de la Paix pour avoir négocié avec succès les accords de paix qui ont mis fin à la guerre au Vietnam."

http://fr.rian.ru/world/20090323/120684612.html


"Obama pourrait se rendre en Russie dans quelques mois.

Le président américain Barack Obama pourrait se rendre en Russie dans les mois qui viennent, a affirmé l'ex-secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger dans une interview diffusée samedi soir par la chaîne de télévision russe Rossia.
"Notre président a écrit une lettre au vôtre, et le vice-président a évoqué un "redémarrage" des relations. Aujourd'hui, me semble-t-il, les relations entre nos pays sont tournées vers l'avenir", a-t-il indiqué.
Début février, lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, le vice-président américain Joseph Biden a estimé que les relations russo-américaines nécessitaient un "redémarrage". Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se sont ensuite rencontrés le 6 mars à Genève pour lancer un "redémarrage" symbolique des rapports entre Moscou et Washington.
L'ex-secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger et l'ex-ministre russe des Affaires étrangères Evgueni Primakov, tous deux coprésidents du "Groupe des sages" russo-américain, ont été reçus la semaine passée à Moscou par le président russe Dmitri Medvedev."

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