vendredi 25 septembre 2009

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Les propagandistes se discréditent sous prétexte de discréditer.

Dans son dernier livre, le reporter d'investigation indépendant Eric Raynaud revient sur les innombrables et impayables mensonges officiels de la VO du 911. Dans l'ensemble, cet ouvrage rompt la langue de bois, même si on y relève quelques inexactitudes tout à fait compréhensibles sur un travail aussi important de relevé factuel. Un intervenant fort précis de Reopen News, Taïké Eilée, dresse une liste de certaines inexactitudes tournant essentiellement autour d'un chapitre.
http://www.reopen911.info/News/2009/08/31/critique-de-11-septembre-les-verites-cachees/
Encore une fois, il ne s'agit pas de chipoter, d'autant qu'il est plus facile de détruire que de construire. Les Méphistophélès qui se sont occupés des Twin Towers en savent quelque chose, puisqu'à présent que la crise systémique d'ordre monétaire est venue, leurs commanditaires sont incapables de construire un nouvel ordre politique et économique après avoir dynamité l'ordre international d'avant le 911, fondé essentiellement sur la notion d'État-nation datant de la paix de Westphalie.
A ce titre, il serait temps de relier les dynamiteurs qui ont provoqué le 911 (les commanditaires comme leurs exécutants, que ce soient les mercenaires du terrain comme les concepteurs des services de stratégie, de diplomatie et de renseignement) aux propagandistes des médias officiels, qui revendiquent le doux nom de journalistes, alors que leur métier consiste à propager avec impudence la version officielle, y compris quand cette version est intenable et bourrée de contradictions explosives.
Qu'a donc dit Nietzsche avant de sombrer dans la folie? Qu'il n'était pas un homme, mais de la dynamiste. Syndrome publicitaire d'une célèbre barre chocolatée de l'époque, l'effet dynamite ne s'est pas seulement attaqué aux Tours. Il est aussi le syndrome qui frappe, telle une pandémie meurtrière, les propagandistes du journalisme officiel. A ce propos, la qualité professionnelle de Raynaud est intéressante : il est journaliste d'investigation et grand reporter.
C'est-à-dire qu'il n'a aucune leçon de journalisme à recevoir de la part des donneurs de leçons endimanchés et snobinards du journalisme officiel. Pourtant, ceux-ci ne manquent pas dans leurs rangs de moralistes fieffés. Dès qu'ils sont contraints de croiser le fer argumentatif avec quelqu'un qui ose insinuer que la version officielle est fausse, ils sortent l'artillerie inquisitrice qui a été conçue made in Empire par des experts intellectuels comme Pipes aux États-Unis ou Taguieff en France. Peu importe que l'on soit HS ou manifestement dans les choux, l'important est d'opposer aux arguments factuels de son contradicteur des insultes stéréotypées et roboratives : antisémite, terroriste, paranoïaque, complotiste, conspirationniste...
La liste est aussi longue que baroque. A force d'employer des invectives à tout propos, hors de propos, nos propagandistes du journalisme officiel ne se rendent pas compte qu'ils vident de leur substance des termes qui avaient au départ parfois un certain sens (complotisme), voire pas de sens clair du tout (antisémite). Quand ces propagandistes officiels croisent sur leur chemin un confrère journaliste, ils sont coincés et ils le diabolisent comme s'il était un dérangé ou un malade.
A force de sentir gronder la contestation, le patron FOG de l'hebdomadaire ultralibéral Le Point tenu par le grand patron français Pinault et dans lequel intervient l'ami BHL, un mythomane invétéré et atlantisto-sioniste (soit un sioniste inconditionnel à la botte de ses contrôleurs atlantistes), s'est senti obligé de convier sur son plateau de télévision (qui change souvent de nom, jamais de format) l'incontrôlable Raynaud pour discuter du 911.
Bien entendu, les hyènes et les charognes ne sortant jamais en solitaires, il s'est adjoint les services d'un des pires propagandistes que je connaisse dans ce milieu de chacals, le pseudo-spécialiste en terrorisme islamiste surfant sur la vague de l'islamophobie pour agiter les peurs occidentales, le grillé et honteux scribouillard Mohamed Sifaoui. J'ai parlé récemment de renégat pour qualifier cet agitateur qui aimerait se donner de grands airs de respectabilité, mais le terme n'est pas assez fort. Quand on est d'origine arabe, on ne profite pas de la mode islamophobe en Occident pour enfoncer le clou et agiter l'ombre de menaces plus que largement exagérée, souvent artificielle et instrumentalisée. C'est le cas du péril islamiste terroriste et c'est dans cette veine et avec cette verve glauque que Sifaoui le men(t)eur ose sortir en collaboration une BD dont le sujet suffit à le discréditer définitivement : le retour d'Oussama en 2009.
Bien entendu, Sifaoui se charge de l'exécution de Raynaud avec des arguments qui ont valeur de massues : nationaliste proche du journal d'extrême-droite Minute, complotiste, paranoïaque, théoricien du complot... Ce que Sifaoui semble n'avoir pas compris, c'est qu'en propageant la version officielle du Grand Mensonge, il se discrédite et il discrédite ses techniques discréditantes. Il en va de même quand il se lance dans son couplet prévisible sur les poubelles d'Internet, refrain relayé par FOG, qui répète sans connaître à mon avis : tout ce cirque des arguties pseudo-argumentatives se discrédite de lui-même et n'a plus de valeur pour l'auditoire. Résultat : les médias officiels sont de moins en moins lus par des lecteurs qui écœurés ont compris le mensonge.
Idem pour la télévision et les autres médias, y compris les radios. Seul Internet le nouveau média, plus importante révolution culturelle et de communication depuis Gutenberg, permet de propager un certain vent de liberté et de contestation. L'information y est moins contrôlée parce que moins contrôlable. Nos chiens de garde de la propagande officielle ont beau enrager, éructer et diaboliser, leurs amalgames grossiers sur Internet ou la contestation complotiste ne parviennent jamais qu'à les discréditer encore un peu plus. Chacun sait très bien de nos jours ce qu'il en est de BHL le mythomane ami de Massoud et spectateur privilégie du siège de Grozny. Idem pour Sifaoui et ses comparses innommables (ah si : Malterre m'atterre).
Ceux qui estiment que Raynaud a perdu sur le plateau de FOG n'ont pas compris que les téléspectateurs avaient compris - eux : on l'a empêché de parler et quand on empêche de s'exprimer quelqu'un, cette technique rhétorique violente et radicale laisse ressortir la vérité. Qui fait-on taire? Les dissidents. Pourquoi les fait-on taire? Parce que malheureusement ce qu'ils ont à dire n'est pas un tissu de mensonges et d'affabulations. Quelles techniques emploie-t-on pour les réduire au silence? Des appellations simplistes et amalgamantes, qui ont valeur de réflexes conditionnés et qui se discréditent sous le prétexte de discréditer.
Maintenant que l'on a remis les choses en place concernant les propagandistes officiels qui se font passer pour journalistes et qui insultent les journalistes professionnels authentiques de délires et les citoyens d'incompétences psychopathologiques, revenons aux petites erreurs de Raynaud concernant le 911. Les distorsions entre les faits et la version officielle du 911. Ce n'est pas à une petite erreur factuelle bien compréhensible que j'aimerais m'attacher, mais à une confusion dont je ne parvenais pas moi-même à démêler l'écheveau complexe.
Eilée lui-même n'aborde pas le sujet, que ce soit par omission involontaire ou par prudence aristotélicienne. Il se contente de pointer du doigt une légère approximation concernant les chiens renifleurs des Twin Towers. Alors venons-en à cette confusion qui pour moi ressortit du déni, voire d'une certaine réduction amalgamante : il s'agit de la question des sociétés en charge de la sécurité dans le WTC le 911.
Comme on va le voir, c'est une question sérieuse, parce qu'elle permet de mieux comprendre les acteurs et les forces en présence autour de cette journée du 911 et d'une manière plus générale dans l'Occident post-911. P. 292, Reynaud explique ainsi que "la société qui avait obtenu le marché de la sécurité du WTC était Securacom, rebaptisée Stratesec après le 11-Septembre. Elle avait une belle clientèle, puisque, en plus du World Trade Center, elle assurait la surveillance et le gardiennage de la United Airlines, et encore de l'aéroport de Dulles, d'où avait décollé le vol 77 à destination du Pentagone... Trois entités placées au centre, au coeur des attentats."
On sait que Reopen 911 milite explicitement pour une réouverture de l'enquête officielle, lâchement bâclée par la Commission 2004. Accessoirement, Reopen a largement couvert le film soutenu par l'eurodéputé Chiesa Zero, qui incrimine largement le rôle de bâilleur de fonds de l'Arabie saoudite dans les attentats (d'après les réalisateurs du film, la trace des virements bancaires est imputable aux princes saoudiens, notamment à Bandar Bush bin Sultan, par le truchement de la cassette néo-terroriste et néo-impérialiste Al-Yamamah).
Par ailleurs, Reopen est une association proche de l'action de Meyssan autour du 911. Meyssan dénonce beaucoup l'impérialisme US et le complexe militaro-industriel sans le relier à l'Empire britannique de la City (surtout). D'après Meyssan, ce seraient des factions de ce complexe qui constitueraient depuis l'après-guerre un gouvernement invisible aux États-Unis et qui seraient responsables des attentats du 911. Cette hypothèse instaure un écran de fumée et de mystère sur le 911, sans préciser l'identité de ces obscurs commanditaires tapis à l'intérieur du complexe militaro-industriel.
Il est vrai que Meyssan laisse place à une certaine latitude interprétative, puisqu'il est proche du général Ivashov, l'ancien chef d'État-major russe le 911, qui incrimine explicitement les factions financières occidentalistes comme les commanditaires - et qui les relie aux industriels atlantistes, notamment au fameux autant qu'impénétrable complexe militaro-industriel. Malgré toutes ces dissonances, ou aussi à cause d'elles, les critiques mystérieuses de la VO tendent en gros à incriminer des commanditaires américains, appartenant à une branche du complexe militaro-industriel et de leurs vassaux politiciens comme les néo-conservateurs sous W.
Au passage, qui est néo-conservateur aujourd'hui? Je sais bien que cette doctrine assez hétéroclite a toujours brillé par sa stupidité arrogante, mais depuis leur action catastrophique en Irak notamment, plus personne ne se revendique de cette mouvance idéologique qui autrefois était si en vogue. Désormais, on est catalogué faussement néo-conservateur, alors qu'on serait tout simplement plus complexe et profond dans le conservatisme.
Revenons à l'hypothèse de l'implication de certaines parties anonymes et non nommées du sacrosaint complexe militaro-industriel, qui, s'il continue à briller par son obscurité, va finir par ressembler étrangement au fameux et hilarant milieu autorisé de Coluche. Au final, cette théorie peu démonstrative, puisqu'elle conteste sans démontrer quoi que ce soit de précis, est fort proche de la théorie de l'inside job, selon laquelle ce serait le gouvernement américain et se contrôleurs qui auraient commandité les attentats.
Il va sans dire que les membres de l'administration W. ont couvert la VO, qu'ils ont menti gravement, mais il suffit de s'attacher au parcours du Vice-président Cheney pour se rendre compte que l'Empire britannique a placé ses vassaux et valets. Qui est dans la place? Tout baigne au bagne de Cocagne. Avant que Dick la grosse baleine cardiaque ne file vers son ranch pakistanais, en bouc émissaire réducteur et facile - à moins qu'il ne rende visite à l'infortuné caméraman de la FEMA Sonnenfeld réfugié en Argentine pour des motifs improbables (LOL), revenons aux précisions de Raynaud sur la sécurité dans le WTC.
Raynaud est proche de la mouvance Reopen, qui est internationale : en gros, elle recoupe le Mouvement pour la Vérité sur le 911, et ses déclinaisons corporatistes fort pertinentes. Je pense que Raynaud, qui a lu le principal représentant intellectuel de ce Mouvement, le philosophe logicien et théologien David Griffin, s'inspire en grande partie de son livre Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 Septembre, que l'on peut consulter sur Internet, notamment la page 40 (à partir du chapitre intitulé Omission des proches du Président Bush, p. 39) :
http://books.google.fr/books?id=awVtk6xVTMUC&pg=PA40&lpg=PA40&dq=wirt+walker+griffin&source=bl&ots=O4q0g6TsES&sig=-juMt-v7yd0rMlSiP6j3oSwPrpM&hl=fr&ei=icO8Sq74D8fMjAfRlczZCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1#v=onepage&q=&f=false
Griffin, qui n'est pas suspect d'imprécision ou de manque de rigueur, explique que Wirt Walker III et son cousin Marvin Bush, le frère de W., dirigeaient la société de surveillance Securacom. Surtout, Stratesec/Securacom s'occupait de surveiller le WTC, l'aéroport Dulles de Washington et United Airlines. Je ne parviens pas à savoir si Wirt est le cousin de Marvin ou s'il n'existe aucun lien de parenté entre eux, comme l'indique le lien Wikipédia sur Stratesec/Securacom. Autre lien :
http://www.politicalfriendster.com/showPerson.php?id=1940&name=Wirt-D-Walker-III
qui indique que Wirt aurait pour descendant un certain Wirt Dexter Walker ("a Chicago railroad magnate"), et non pas George Herber Walker ("the St. Louis banker, who is the great-grandfather of President Bush"). Selon ce commentaire, Stratesec serait l'unique connection entre les deux familles. Sur le même site, on trouve néanmoins l'information selon laquelle Wirt serait un cousin éloigné de la branche Walker de la famille Bush.
http://www.politicalfriendster.com/showConnection.php?id1=1940&id2=297
Lien pas clair du tout, donc.
Par ailleurs, le rôle que Marvin et Wirt ont joué apparaît controversé, en particulier les dates de leur participation à cette société, en particulier durant le 911. Enfin, le plus important est que d'après mes recherches, qui résultent notamment de Wikipédia, Securacom était bien en charge du WTC, mais avant le 911 - à partir de 1993 et du premier attentat. Wikipédia n'indique pas la fin de ce contrat, mais ajoute que de 1996 à 1998, Securacom "avait obtenu un contrat de fourniture d'accessoires électroniques de sécurité pour le World Trade Center".
Précision importante : "Son PDG Barry McDaniel, a dit que la compagnie disposait d'un mandat inachevé concernant la sécurité du World Trade Center "jusqu'au jour ou il s'écroula"." Wikipédia cite les vrais responsables de la sécurité du WTC : "La sécurité du WTC était au mains de la Port Authority of New-York". Le contrat de sécurité était sous la responsabilité de Kroll Inc. Ce n'est plus du tout la même chose : il est possible que le mandat achevé puisse incriminer Securacom, en particulier autour de la question des accessoires électroniques, mais il apparaît que c'est Kroll Securities qui se trouvait en charge de la sécurité principale du WTC, sous l'aval de l'Autorité portuaire de NY.
Je n'exclus pas la participation minoritaire, quoique capitale, de Securacom dans ce jeu de dupes, mais ce n'est pas la même chose d'expliquer que Securacom s'est chargée de la sécurité du WTC après 1993 et de présenter cette firme comme s'occupant le 911 du contrat de sécurité. Du coup, on oublie Kroll Inc., dont les prérogatives en la matière sont encore plus intéressantes. Idem pour Marvin Bush, dont la participation semble se clore autour de 2000.
Cette présentation de Raynaud/Griffin et l'absence de démenti clair, notamment de la part de Reopen, laisse entendre, soit que c'est vrai, ce qui reste à prouver de manière précise et documentée; soit que c'est faux, auquel cas l'erreur devrait être admise et corrigée. Si c'est vrai, j'attends des précisions, notamment le fait de savoir si l'on soupçonne Securacom de participation minoritaire et obscure dans certains pans de la sécurité du WTC. Toujours dans cette veine, les liens entre Securacom, Marvin et Wirt sont à expliciter grandement, faute de quoi on demeure dans l'expectative courroucée.
Que l'on comprenne bien : si l'on s'en tient à présenter Securacom, Marvin et son cousin Wirt comme les principaux dirigeants de la sécurité du WTC le 911, on se dirige vers une hypothèse qui concourt grandement à la théorie de l'inside job et de la participation de certains pans du complexe militaro-industriel. Par contre, si l'on retient que le contrat appartenait à Kroll, on est amené à :
1) exclure totalement Securacom, ce qui impliquerait que Reynaud, Griffin et d'autres propagent aussi des informations fausses, tout comme les partisans de la VO, dans une proportion notablement inférieure heureusement;
2) exclure partiellement Securacom, ce qui relance les spéculations mystérieuses, ne contribue guère à clarifier le débat et surtout occulte le profil de Kroll.
Il est pourtant accablant. La firme fondée par Jules Kroll en 1972 entretient la réputation d'être l'agence de renseignements privés de Wall Street. En 1993, l'entreprise d'assurance AIG de Maurice Greenberg, le légendaire patron, réputé proche des services secrets américains, au point d'être pressenti pour occuper le poste de directeur de la CIA sous Clinton, racheta une part des fonds de Kroll. En 2004, Kroll passa sous le contrôle de Marsh&Mac Lennan Companies, une compagnie d'assurance qui était tenue jusqu'en 2004 par le fil de Hank, Jeffrey et qui disposait de bureaux de le WTC, là où un avion s'écrasa.
Depuis, tant Hank que Jeffrey ont dû quitter leurs fonctions au point que l'on pourrait appeler leur itinéraire brisé "La tragédie des Greenberg - grandeur et misère des patrons courtisans et sionistes". Le point crucial de leurs péripéties serait de constater que les poursuites judiciaires qui les affligent interviennent après le 911. En tout cas, Kroll permet de remonter jusqu'à certains pans du sionisme, Greenberg du CFR, Kissinger du CFR, et d'autres - du CFR. Cette piste est fort sérieuse puisque le patron utrachanceux du WTC quelques semaines avant le 911 est le promoteur immobilier Larry Silverstein.
Silverstein est un sioniste notoire, ami du politicien israélien et radical Bibi Netanyahu, qui vient d'une famille de sionistes fascistes proches des cercles de Jabotinsky, l'ami de Mussolini. Silverstein Properties et Westfield America ont fait inclure une clause d'assurances pour risques terroristes dans le rachat du WTC, ce qui lui a permis de toucher une prime d'environ 5 milliards de dollars, alors que l'achat lui avait coûté 3,2 milliards (fonds personnels autour de 14 millions!). C'est une affaire plus que rentable - et plus qu'intéressante.
Je laisse de côté d'autres déclarations et faits de Silverstein pour mieux me concentrer sur l'identité de Jerome Hauer, un sioniste historique qui était le directeur de Kroll Securities en charge de la sécurité du WTC et qui travaillait pour le maire de NY, le sécuritaire Giuliani. Hauer est la clé qui relie l'Autorité portuaire de NY, Kroll et le WTC. Hauer fut notamment à l'instigation de la construction dans le WTC 7 du fameux Office of Emergency Management de la ville de NY.
Si l'on précise que le 911, les officiels utilisèrent un autre poste (le Pier 92 près du WTC), on peut poser la question : qui était en poste au 23ème étage de la défunte Tour 7? Peu importe. Si l'on se reporte à cet article imparable,
http://geopolintel.kazeo.com/Terrorisme/John-O-Neill-destin-funeste,a601011.html
l'un des faits d'armes de notre sympathique stratège fut de nommer à la tête de la sécurité du WTC un certain O'Neill, spécialiste mondial d'Oussama et d'al Quaeda au FBI (il démissionna après le harcèlement à son encontre de l'administration W.). O'Neill mourut brutalement dans les attentats du 911 et eut droit à un documentaire portant son nom en 2002. L'autre particularité de Hauer est d'être lié à la campagne d'anthrax qui terrorisa subitement les États-Unis après le 911.
Nul besoin de se perdre en détails remarquables. Le diable se loge dans les détails, l'affaire est trop connue. Dans cette affaire, Securacom ne peut qu'occuper une place secondaire. C'est Kroll qui occupe la primordiale. Si tel est le cas, l'implication de certains milieux sionistes est patente et permet de remonter du sionisme aux milieux financiers et bancaires. C'est ainsi que Netanyahu est lié aux milieux financiers synarchistes autour de Lazard et de Shultz aux États-Unis. Dans la même veine, un complice de Netanyahu, l'ancien Premier ministre israélien et actuel ministre de la Défense Ehud Barak, est fortement lié à ces milieux d'affaires, notamment à Lazard.
http://www.solidariteetprogres.org/article2328.html
L'hypothèse Kroll permet de relier l'implication saoudienne à la participation sioniste et/ou israélienne. En effet, l'Arabie saoudite et Israël sont deux colonies issues de l'Empire britannique et contrôlées par les forces financières de cet Empire toujours existant. Par ailleurs, le rôle d'un Greenberg est passionnant, en lien avec Kissinger, le fondateur de Kissinger Associates : ces milieux du renseignement privé sont à même de relier entre eux des opérations stratégiques privées entre les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Arabie saoudite et le Pakistan. L'opération Oussama émane des services secrets saoudiens, sous la férule expérimentée du prince Turki, qui a quitté ses fonctions après le 911. Al Quaeda est dépendante de l'ISI, les services pakistanais, au point qu'un suspect du 911, Omar Sheikh, travaille pour l'ISI et que le général Mahmoud, chef de l'ISI le 911, était en voyage professionnel aux États-Unis du 4 au 15 septembre.
Depuis, le 6 octobre 2001, Mahmoud a aussi quitté son poste - comme Turki. Reste la disparition de Bandar Bush en Arabie saoudite, accusé de haute trahison contre Abdallah et de participation active dans le 911. Reste à autopsier le rôle de Hakluyt, vénérable maison de renseignements privés anglaise, un temps lié à Kissinger Associates, et qui est reliée à d'autres opérations troubles autour du 911. On se souviendra notamment que c'est le cabinet de Tony Blair qui orchestra la campagne de désinformation autour de l'Irak, afin d'amener les États-Unis en guerre contre ce pays famélique et son dictateur instrumentalisé.
On le voit, l'enjeu n'est pas le même : d'un côté, on incrimine l'administration Bush et on s'en tire avec une version réductrice et fausse. De l'autre, on entrevoit les ficelles de l'Empire britannique, de l'Arabie saoudite à Israël en passant par la Pakistan. On comprend que le 911 fut une opération terroriste dirigée contre les États-Unis dans le but de détruire la souveraineté américaine et d'instaurer la domination de l'Empire financier britannique contre son effondrement économique et monétaire.
Dans ce jeu de dupes aux multiples bandes, il est possible que Securacom ait joué un rôle mineur ou que le Cousin Wirt, effectif ou pas, ait eu un rôle qui est détaillé dans ce lien précédemment cité :
http://www.politicalfriendster.com/showConnection.php?id1=1940&id2=412
L'investigation concernerait davantage une autre compagnie d'assurance du WTC, HCC Insurance, sans que j'en sache plus sur ce sujet certes instructif, mais marginal. De toute manière, il est certain qu'en l'absence d'éléments nouveaux et concordants, l'implication de Securacom reste incertaine, secondaire, quoiqu'elle puisse être éloquente par le truchement de l'implication électronique et la question des assurances.
Au final, la question est : pourquoi cacher la forêt derrière l'arbre? Kroll derrière Securacom? Pourquoi mettre en avant la famille Bush et ses réseaux confédérés (ou presque!) alors que la véritable tarentule qui recouvre de ses pattes velues et venimeuses le 911 n'est pas une famille de patriciens dégénérés, mais un Empire financier, dont le siège est à la City, dont les ramifications s'étendent jusqu'à Wall Street, et dont les dépendances conduisent en des endroits aussi hétéroclites, voire antagonistes que l'Arabie Saoudite, le Pakistan et Israël? Pourquoi cacher l'unité (impérialiste) derrière la diversité (militaro-industrielle)? Et si c'était une autre définition du (véritable) complotisme?

1 commentaire:

E.R. a dit…

Cet article est assez lumineux, et remarquablement écrit. Il y a toujours eu plus d'idées et de réflexion dans deux têtes que dans une, et dans quatre cerveaux que dans deux.
Continuons nos luttes, écoutons-nous les uns les autres, là se trouve la clé.
Eric Raynaud.