Il n'est plus besoin de démontrer que les médias des démocraties libérales sont sous la coupe d'intérêts oligarchiques et délivrent la version officielle comme s'il s'agissait de la vérité. La vérité correspondrait à la version du plus fort. Le quotidien vespéral Le Monde, qui en France jouit d'un statut de référence, ce qui en dit long sur l'état du pays par rapport à la vérité, n'a cessé depuis quinze ans de mentir. L'exploit est qu'il continue à incarner le quotidien de centre-gauche, alors qu'il relaye le mensonge - l'inverse du progressisme.
La principale critique que l'on pourrait adresser aux journalistes qui s'adonnent à la propagande éhontée serait : comment pouvez-vous vous prétendre critiques alors que vous adoubez la version officielle? Corollaire : comment pouvez-vous vous prétendre progressistes alors que vous défendez la version du pouvoir en place (que vous êtes des conservateurs pervertis, et même des réactionnaires, si l'on s'avise que le système en place est en phase d'effondrement)?
Je reprends ces deux articles consacrés à l'affaire Merah pour confirmer les habituels mensonges que déversent les grands médias dominants. Merah n'est pas un innocent ou un opposant politique assassiné, c'est un pigeon, qui fut, du fait de sa faiblesse et de sa malhonnêteté de petit voyou de banlieue, manipulé par les services secrets pour être un agent double de bas étage chez les islamistes dans la région de Toulouse. La constatation impavide qui fait exploser la VO dans cette sinistre affaire? Il n'est pas possible à l'heure actuelle pour l'observateur honnête d'avancer la moindre preuve concernant la culpabilité de Merah dans l'assassinat des victimes de Montauban et Toulouse.
Comment se fait-il que les médias prétendent l'inverse - la VO est avérée et ne pèche que par certains aspects mineurs, quoique confus? Une nouvelle fois, l'important, quand l'on énonce de la critique, consiste à s'attaquer aux fondements. Les médias font l'inverse : ils valident les fondements, même bancals, pourvu qu'ils soient officiels; et ils ergotent sur la suite. Raison pour laquelle leur propos a l'air aussi peu solide et aussi creux : ils n'abordent pas l'essentiel et glissent sur toute possibilité de doute.
En l'occurrence, Le Monde s'est aligné sur la ligne néoconservatrice : il s'agit de hurler au complotisme dès que le pouvoir en place se trouve accusé de complot. On déploie des trésors d'ingéniosité pour aborder tel ou tel détail, de telle sorte que l'ensemble ne soit jamais discerné. L'accusation de complotisme cache l'évidence : les complots d'Etat existent; dès lors il s'agit de mesurer le sens de ce que les propagandistes du plus fort cachent : le déclin social, qui ne se manifeste pas seulement dans les allées du pouvoir, mais dont les racines sont culturelles et religieuses.
(Ce que je viens de dire vaut pour des complots mineurs comme l'affaire Merah, mais aussi pour des complots sytémiques comme le 911, bien que le 911 soit le premier événement de type mondial, destiné à changer pour le siècle la stratégie diplomatique dominante, menée par les puissances financières anglo-saxonnes).
1) Dans le premier article, Le Monde contre-attaque suite aux révélations encore incertaines, mais déjà fort graves, d'un journal algérien concernant des extraits entre Merah et les policiers lors du siège de son appartement précédant sa mort. Rappelons que l'essentiel réside dans le fait qu'aucun élément ne permet d'accuser Merah de participation dans les atroces meurtres :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/06/19/mohammed-merah-decrit-par-un-de-ses-freres-comme-un-monstre-rempli-de-haine_1721233_3224.html
Je cite cet article pour que l'on se rende compte de ce que signifie la propagande : répéter des mensonges jusqu'à ce que l'opinion s'en trouve influencée, avec une inflexion : le matraquage implicite, selon lequel l'on assène d'autant plus une erreur qu'elle ne se trouve jamais explicitée. L'on se garde de mentionner la culpabilité de Merah et l'on se concentre sur les conséquences, comme si la raison allait de soi. Pourtant, si la cause est fausse, on voit mal comment la conséquence serait vraie.
Alors que l'on ne nous entretiendra jamais des preuves touchant à la culpabilité de Merah, l'on nous divertit avec le témoignage d'un frère, qui se déclare indigné par l'action judiciaire qu'entreprend son père contre les autorités françaises. Mon but n'est pas d'insinuer qu'on pourrait avoir affaire à une manipulation médiatique, mais de constater deux angles d'attaque de la propagande :
1) le recours au sentimentalisme, avec la souffrance du frère qui s'oppose au père et qui en vient par sens de la Justice à souhaiter avoir comme Père celui d'un soldat assassiné.
2) La censure quand elle est présente dans le discours d'une victime comporte un avantage : le lecteur a du mal à l'identifier et penche pour une confession. Que dit le frère de Merah? En référence à son père, il demande : "Faites-le taire". C'est une exigence claire, qui en dit long sur l'attente des autorités, relayées par les médias. Le jeune homme renchérit en remplaçant l'argument rationnel par celui d'autorité : "Ce qu'a fait mon frère Mohammed est impardonnable". Mohammed a travaillé pour les services secrets français, selon de nombreuses sources. Est-ce cette collaboration qui est impardonnable? Non, son crime est tel qu'il n'a pas besoin d'être prouvé.
Dans ce cas, répétons que jusqu'à plus ample informé, nous refusons l'argument d'autorité et nous nous cantonnons à l'argument rationnel : rien ne prouve la culpabilité de Mohammed Merah dans les horribles crimes de Montauban et Toulouse.
Que signifie dès lors l'accusation médiatique de complotisme, qui diffère du sens rigoureux du complotisme? Que l'on refuse le complot quand il émane de l'Etat, soit du plus fort (le plus fort investissant l'Etat pour en subvertir son usage général et l'inféoder à des intérêts oligarchiques).
2) Maintenant, nous allons vérifier que la propagande que déverse Le Monde dans cette affaire symptomatique est de facture néoconservatrice :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/06/19/affaire-merah-voyage-au-pays-des-conspirationnistes_1717409_3224.html
De même qu'existe l'ultralibéralisme de gauche incarné par DSK, il existe un néoconservatisme de gauche incarné par BHL ou Valls, l'admirateur en 2012 de Blair. Le néoconservatisme tend à subvertir la définition du complotisme pour lui amalgamer la dénonciation des complots. De ce fait, tout dénonciateur de complot devient un paranoïaque. Je ne perdrai pas mon temps à démonter tous les mensonges grossiers de cet article, qui a la prétention de se présenter comme un dossier complet portant sur le conspirationnisme à propos de l'affaire Merah, alors qu'il s'agit d'une tentative de désinformation assez rapide et mal fagotée.1) L'amalgame : toute dénonciation d'un complot est raccordée à toutes les dénonciations de complots, voire à tous les problèmes : "Zones d'ombre, déclarations contradictoires, surenchère médiatique, récupération politique, résonances avec le conflit israélo-palestinien, ratés des services depolice, rôle trouble des services de renseignement... l'affaire Mohamed Merah, le jeune homme accusé d'avoir tué sept personnes en mars à Toulouse et à Montauban, réunit tous les ingrédients dont se nourrissent les théories conspirationnistes".
2) Pour prouver son honnêteté, la journaliste n'hésite pas à reconnaître que le dossier est certes incohérent en façades et morcelé, mais que la VO demeure juste. Si bien que la logique de cet article serait : la VO est d'autant plus juste qu'elle est incohérente en superficie. Voire : plus la VO est invraisemblable, plus elle est juste. Donc : la VO est toujours juste. Il est logique que les médias soutiennent la VO.
3) A mesure que les complots s'accroissent (en période de crise), les complotistes s'accroissent et les anti-complotistes diminuent, surtout quand ce sont des propagandistes comme Le Monde qui entendent soutenir le pouvoir déliquescent. Ce journal, pour continuer à soutenir l'accusation de complotisme malhonnête, se voit contraint de multiplier les complotistes, voire de l'étendre à l'ensemble de la population, de plus ne plus consciente qu'il y a un problème plus grave que l'affaire Merah. Que l'on récapitule :
a) Philippe Poutou, candidat à la présidentielle 2012, tendance NPA
b) de multiples sites Internet aux tendances hétérogènes
c) René Balme, candidat Front de Gauche 2012 aux législatives
d) Hani Ramadan, frère de Tariq, proche d'une ligne francophile issue des Frères musulmans et facile à ranger dans la catégorie : islamiste - fidèle à la doctrine du choc des civilisations de Huntington et Lewis, les deux maîtres des néoconservateurs
e) Mathieu Kassovitz, réalisateur médiatique
f) Le quotidien algérien Echourouk, d'autant plus à classer dans la catégorie des médias délirants qu'il est algérien - au moins un peu ... islamiste?
g) Yves Bonnet, ancien responsable de la DST, et d'autres anciens responsables de services de renseignements
h) 57 % de Français à la suite d'un sondage à propos de l'affaire DSK
i) Le rappeur Alif
Pas moins de 9 sources sont répertoriées comme complotistes! Pis, l'auteur en vient sans craindre le ridicule à expliquer que nous serions tous plus ou moins complotistes par certains de nos traits et que nous devrions guérir de cette maladie mentale pour nous laisser aller à adouber la VO, formée par certains experts au service de cercles oligarchiques!
4) Puisque cet article prétend fournir une théorie du complotisme, nous allons voir sur quelles bases repose l'effort de théorisation. Prière de ne pas se sentir déçus!
"L'idéologie conspirationniste se signale par une approche systématique, quasi obsessionnelle, qui tend à tisser un lien invisible entre certains grands événements de l'histoire récente au service d'une même vision du monde".
"Mohamed Merah ne sera jamais jugé, et rien n'interdit de s'interroger sur les innombrables questions laissées ouvertes par cette affaire complexe et par les lenteurs de l'enquête".
"Ce tweet est néanmoins révélateur de la mécanique conspirationniste. A partir de "zones d'ombre", le complotiste remonte un fil qui le conduit irrésistiblement à rejeter en bloc la version officielle. On ne sait pas tout, c'est donc qu'il y a complot".
La première phrase entend définir sans rien dire de précis. Elle est dénuée de valeur et montre que la théorie est au service d'apprentis. La seconde phrase rappelle que la position de l'auteur se trouve battue en brèche par elle-même! Voilà qui en dit long sur le souci de cohérence théorique des théoriciens autoproclamés des théories du complot.
Quant à la troisième phrase, elle indique que la mentalité de la loi du plus fort s'est emparée de la plupart des médias dominants d'Occident. Selon cette loi inique, c'est au plus faible de prouver son innocence. Selon la justice rationnelle et démocratique, c'est à l'accusation de prouver de la culpabilité de celui qu'elle accuse. Selon cet article, il faut croire la VO dans son ensemble, sinon l'on est complotiste. Croire sans preuves revient à exiger de prouver l'innocence de quelqu'un. Pourtant, la VO n'est viable que si elle prouve son accusation. En l'occurrence, ce n'est pas le cas, donc la VO est fausse.
Enfin, il ne s'agit nullement de remonter un fil invisible et d'agréger tous les événements troubles depuis deux millénaires à la même théorie. Cette posture est étrange au sens où elle se révèle obscurantiste. Que fait une théorie, si ce n'est de rassembler des éléments singuliers pour les regrouper sous la même loi? Einstein serait-il complotiste parce qu'il entend théoriser la physique de manière plus large que Newton?
Verdict du substrat théorique qui sous-tend ces lignes : il se révèle obscurantiste et partisan de la loi du plus fort!
5) Le clou de cet article de commande intervient avec les multiples citations de Rudy Reichstadt, qui officie en tant que collaborateur de la revue française du Meilleur des mondes, un organe de facture néoconservatrice. Bien entendu, jamais l'identité de Reichstadt n'est rappelée, alors qu'on qualifie de complotistes les contestataires de la VO de Merah amalgamés à la contestation paranoïaque de toute VO en tant que telle. Qu'apprend-on de notre spécialiste orienté ès complotisme? Rien, une nouvelle fois. Son propos est orienté par son idéologie impérialiste. Il entend en gros défendre le pouvoir occidental en place contre toute velléité de suspicion.
Reichstadt procède par amalgames. Il parle de complosphère, mélange les rouges et les bruns sous le label complotiste, utilise une argutie efficace : définir le complotisme adéquatement, puis le mélanger avec les dénonciateurs de complots. Il devient impossible de dénoncer les complots sans se révléer complotiste - c'est le but que recherche un néo-conservateur patenté. Pourtant, Reichstadt lui-même reconnaît que des complots peuvent exister.
Il s'aligne sur la même ligne que le sociologue Froissart : "Toute thèse alternative n'est pas délirante, remarque le sociologue Pascal Froissart, auteur de La Rumeur. Histoire et fantasmes. L'appareil d'Etat nous a déjà abondamment menti par le passé - Tchernobyl, la maladie de Mitterrand, etc.. Le doute est plutôt sain." L'auteur exploitera-t-elle cette constatation de bon sens pour distinguer entre complotistes confusionnels et dénonciateurs lucides de complots?
Le propagandiste Reichstadt, présenté comme expert, ne se risque qu'à énoncer des évidences amalgamantes, qui oscillent entre le faux et le reconnu. Ainsi de cette citation, où dans la seconde phrase, il distille le faux, avant dans la troisième de définir rigoureusement le complotisme. Du coup, il recommence à amalgamer complot et complotisme : "Le conspirationnisme a plusieurs étages, explique Rudy Reichstadt. Au premier niveau, une structure de discours qui tend à privilégier un récit alternatif à celui communément admis sur un événement donné. Et quand on creuse un peu, on trouve l'idéologie conspirationniste, qui veut que tout soit complot."
- dans la seconde phrase, Reichstadt rend impossible toute alternative à la VO, ce qui contredit son propre discours et celui du sociologue.
- dans la troisième phrase, Reichstadt amalgame le complotiste au dénonciateur de complots, alors qu'il a reconnu que l'existence des complots était avérée.
Il est normal qu'un néo-conservateur français se positionne de manière aussi marquée. Le scandale est qu'une journaliste en fasse sa référence et s'aligne sur ses positions. A quel moment notre journaliste prend-elle la peine de citer des sources divergentes (le BA-BA du journalisme)? Ose-t-elle approfondir la remarque du sociologue Froissart? En agissant de la sorte, elle montre qu'elle a opté pour une position néo-conservatiste de gauche, dont on a vu le museau avec BHL en Libye.
Combien de fois cite-t-elle le propagandiste Reichstadt présenté comme expert dans cet article?
8 fois.
L'article finit par une nouvelle citation, un avis lapidaire et tranché. Voilà qui a le mérite d'être clair sur l'identité idéologique de l'article et sur des avis qui se veulent experts, alors qu'ils ont à l'emporte-pièce.
Conclusion.
- Loin d'informer en donnant la parole à des points de vue contradictoires, cet article est engagé dans le néo-conservatisme de gauche.
- A aucun moment, la seule question qui vaille n'est posée : peut-on à l'heure actuelle poser la culpabilité de Merah dans les meurtres de Montauban et Toulouse? Réponse : jamais, à moins de croire sur parole la VO. C'est ce que fait cet article, en s'appuyant sur l'autorité de Reichstadt. C'est ce que ne ferait pas un observateur lucide. Loin de me méfier de tout, je me méfie de ce qui n'est pas prouvé dans le factuel et de ce qui n'est pas argumenté dans l'hypothétique. En l'occurrence, j'ai toutes les raisons de me méfier d'une VO policière et étatique, qui survient à un moment où le pouvoir est en crise et où les complots ont tous les risques de survenir.
***
1)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/06/19/mohammed-merah-decrit-par-un-de-ses-freres-comme-un-monstre-rempli-de-haine_1721233_3224.html
"Mohamed Merah décrit par un de ses frères comme un "monstre rempli de haine".
L'un des frères de Mohamed Merah est sorti de son silence pour réprouver les crimes du "monstre rempli de haine" qu'est devenu son benjamin, auteur de sept meurtres dans le sud-ouest de la France, et pour tendre la main aux familles des victimes.
Abdelghani Merah, 35 ans, frère aîné du meurtrier de trois militaires et de quatre juifs dont trois enfants à Toulouse et Montauban en mars, a aussi des mots très durs contre leur père, Mohamed Benalel Merah, qui a déposé le 11 juin une plainte pour meurtre contre la police française.
"L'attitude de mon père est totalement indécente, sa plainte est extravagante", dit Abdelghani Merah dans cet entretien publié mardi sur le site internet du Point. "On dit qu'il cherche à établir des responsabilités dans la mort de son fils" lors de l'assaut contre l'appartement où il s'était retranché. "Mais le premier responsable de cette horreur, c'est lui. Quand il parle, je me dis : mais faites-le taire", ajoute-t-il.
"C'est une honte totale. Son combat n'est pas le mien. Il devrait s'interroger sur ses propres erreurs qui ont abouti à faire de son fils un monstre rempli de haine, dit-il. Où était-il durant toutes ces années où nous avions besoin de lui ? Et quand son fils était retranché dans son appartement, a-t-il proposé de venir négocier sa reddition ?"
"CE QU'A FAIT MOHAMED EST IMPARDONNABLE"
Le jeune homme explique avoir voulu parler parce qu'il a été touché qu'Albert Chennouf, père d'un des parachutistes tués le 15 mars à Montauban, n'ait pas exprimé de haine malgré la douleur. "J'aurais aimé avoir un père de cette envergure. Il est à la recherche de la vérité, je l'aiderai comme j'aiderai toutes les familles à faire la lumière sur cette tragédie qui aurait pu être évitée", dit Abdelghani Merah, évoquant des "alertes" qui "n'ont pas fonctionné".
"Aujourd'hui, je voulais simplement présenter mes condoléances aux familles des victimes. Je ne demande pas pardon, parce que ce qu'a fait mon frère Mohammed est impardonnable. Il a commis des crimes racistes, c'est un Anders Breivikfrançais", l'extrémiste de droite jugé pour la mort de 77 personnes en Norvège, affirme-t-il.
2)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/06/19/affaire-merah-voyage-au-pays-des-conspirationnistes_1717409_3224.html
Zones d'ombre, déclarations contradictoires, surenchère médiatique, récupération politique, résonances avec le conflit israélo-palestinien, ratés des services depolice, rôle trouble des services de renseignement... l'affaire Mohamed Merah, le jeune homme accusé d'avoir tué sept personnes en mars à Toulouse et à Montauban, réunit tous les ingrédients dont se nourrissent les théories conspirationnistes.
Dès l'origine de l'affaire, les premiers soupçons de manipulation politique surgissent. Alimentés par les incohérences du dossier, ils ne cesseront d'enflerjusqu'à s'agréger en véritables thèses alternatives à la version officielle. Plongée dans la nébuleuse complotiste, ses réflexes, ses techniques, ses arrière-pensées idéologiques.
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